6/27/2015
Victime de violences familiales et policières, Zanta se bat pour échapper à la pauvreté, au racisme et aux humiliations. À travers le portrait de cette femme luttant contre son “karma”, c’est un regard sans concession – aux antipodes de certaines idées reçues – qui est porté sur la société clanique tibétaine et sur la difficulté d’être tibétain en Chine. Suivi à 22.40 d’un entretien (10mn) avec Kelsang Gyaltsen, représentant du dalaï-lama auprès de l’Union européenne. (Read more)
“Zanta struggles to escape poverty, racism and humiliation. The portrait of this woman struggling against her “karma” is an uncompromising look– running counter to some ideas– which is focused on Tibet’s clan society and the difficulty of being Tibetan in China.”
Zanta, veuve et mère d’un petit garçon, a quitté Barwo, village isolé des hauts plateaux tibétains à l’ouest de la Chine, pour Pékin. Elle a en effet décidé de scolariser son fils contre l’avis de sa belle-famille tyrannique. La réalisatrice, journaliste qui a croisé sa route par hasard, retrace son parcours de déracinée.
Notre avis
Une rencontre touchante avec une femme qui, malgré les difficultés, fait preuve d’un courage admirable.
“A touching encounter with a woman who, despite the difficulties, demonstrates admirable courage.”
6/26/2015 by Guy Verstraeten
Poignante évocation que celle de Zanta, Tibétaine installée en Chine avec son enfant, mais qui y subit l’intolérance, le racisme et les difficultés financières. (Read more)
Filmed very organically, Nowhere To Call Home: A Tibtan in Beijing is a beautiful portrait of a woman fighting against the status quo, (including against the tyrannical family of her Tibetan ex-husband) and against her situation, with the dream of better days and a real future for her son.
Barwo, un village isolé, se trouve sur les hauts plateaux tibétains, à l’ouest de la Chine. Depuis une dizaine d’années, plus d’un millier de paysans bouddhistes qui y vivaient ont émigré à Pékin, à 2 000 kilomètres de chez eux, pour tenter leur chance comme vendeurs ambulants. Parmi eux, Zanta, veuve et mère d’un petit garçon, qui a décidé de quitter le village pour scolariser son fils contre l’avis de sa belle-famille tyrannique. C’est un peu par hasard que Jocelyn Ford, journaliste américaine installée à Pékin, a croisé la route de cette femme et de son enfant. Elle leur consacre un film poignant, suivant son héroïne dans son parcours de déracinée.